La ligue d'Action française dans le Nord entre les deux guerres (1919-1939). Approches politiques et religieuses

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2007

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Jacques Prévotat, « La ligue d'Action française dans le Nord entre les deux guerres (1919-1939). Approches politiques et religieuses », Revue du Nord, ID : 10670/1.7426e0...


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The Ligue d’Action Française in the Nord between the Two wars (1919-1939). Political and Religious ApproachesFounded as early as the first years of the xxth century, the Ligue d’Action Française rebuilds itself gradually in the Nord, by relying on the inheritance of the pre-war period, with its study support of the Catholic elites. The branches, above all the city branches, get revived and grow, in the early 1920s, in Lille and in the urban area (La Madeleine, Lambersart, Haubourdin, Halluin, Roubaix, Tourcoing), as well as in Valenciennes, Dunkerque, Douai, and, in a less active way, in Cambrai. The weight of the oppositions, voiced by the democratic Catholics, who felt encouraged by the Pope’s condemnation in 1926, in spite of the reservations of Bishops Quilliet and Chollet, reduces the credit of the nationalist league among the Catholics led, after 1928, by Lille’s new bishop, Lord Bishop Liénart, supporter of the Christian trade unions and imposed by Pius XI. Part of the Christian industrialist moves towards social Catholicism and the Ligue d’Action Française declines. In the 1930s, it turns towards a population coming from other horizons.

Fondée dès les premières années du xxe siècle, la ligue d’Action française se reconstitue lentement dans le Nord en s’appuyant sur l’héritage d’avant-guerre, riche d’un fort soutien des élites catholiques. Les sections, surtout urbaines, renaissent et se développent, au début des années 1920, à Lille et dans l’agglomération (La Madeleine, Lambersart, Haubourdin, Halluin, Roubaix, Tourcoing), ainsi qu’à Valenciennes, Dunkerque, Douai, et, de façon moins active, à Cambrai. Le poids des oppositions, venues des catholiques démocrates, que la condamnation pontificale de 1926 encourage, malgré les réserves des évêques Quilliet et Chollet, entame le crédit de la ligue nationaliste auprès des catholiques, dirigés, à partir de 1928, par le nouvel évêque de Lille, Mgr Liénart, favorable aux syndicats chrétiens, et imposé par Pie XI. Une partie du patronat chrétien évolue vers le catholicisme social et la ligue d’Action française décline. Au cours des années trente, elle s’ouvre à une clientèle venue d’autres horizons.

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