A Street-Level View of the World-City: John Lanchester’s London in Capital (2012)

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30 mai 2023

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Marianne Hillion, « A Street-Level View of the World-City: John Lanchester’s London in Capital (2012) », Études britanniques contemporaines, ID : 10670/1.74mw71


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Résumé En Fr

In his choral novel Capital (2012), John Lanchester charts the intersecting trajectories of the residents of Pepys Road, an ordinary-looking street of South London, even as the 2008 financial crisis hits. More than the spectacular crumbling of global finance, this realist novel focuses on the property boom which heralded it. This paper contends that this street-level view of one of the centres of the world-system, which contrasts with dystopian, gothic and apocalyptic literary imaginations of London, enables the author to encode the most insidious effects of global capitalism on urban life, and the ways in which real estate speculation fundamentally disrupts the social fabric of the city. This downscaled narrative of contemporary London, which foregrounds houses as central characters, thus does not emphasise the collective ‘production of locality’ (Appadurai) but the divorce of space from affect and the disappearance of the neighbourhood as a common space, thus suggesting the splintering of London into ‘fortified fragments’ (Harvey), in other words, the suburbanisation of the world-city.

Dans son roman choral Capital (2012), John Lanchester dessine les trajectoires des habitants de Pepys Road, une rue ordinaire du sud de Londres, qui s’entrecroisent alors que la crise financière de 2008 éclate. Plus que l’écroulement spectaculaire de la finance globale, ce roman est en réalité centré sur le boom immobilier qui l’a précédé. Cet article vise à montrer que cette exploration réaliste de l’un des centres du système-monde à l’échelle d’une rue, qui contraste avec les récits dystopiques, gothiques ou apocalyptiques de Londres, permet à l’auteur d’appréhender les effets les plus insidieux du capitalisme global sur la vie urbaine, et la façon dont la spéculation immobilière déchire le tissu social de la ville. Ce récit à petite échelle du Londres contemporain, qui fait des maisons de véritables personnages, ne met donc pas l’accent sur la « production de la localité » (Appadurai) mais bien sur le divorce entre espace et affect et sur la disparition du quartier comme espace commun, suggérant l’éclatement de Londres en « fragments fortifiés » (Harvey), en d’autres termes, la transformation de la ville-monde en une gigantesque banlieue.

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