Réflexions sur l'évolution de l'anthroponymie du XIIIe au XVIe siècle : fonctions, normes, valeurs sociales

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2016

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Pierre-Yves Quémener, « Réflexions sur l'évolution de l'anthroponymie du XIIIe au XVIe siècle : fonctions, normes, valeurs sociales », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.75755b...


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A partir d'une analyse des notices de l'ancienne collection des testaments de l'officialité de Besançon (1265-1560), l'auteur met en évidence la teneur de l'instauration du surnom comme nom de famille héréditaire. Jusqu'au XVe siècle, il reste principalement un complément de désignation, un marqueur individuel pour dire l'histoire de la personne. A l'opposé, le nom de baptême était primitivement un marqueur de filiation dont la fonction consistait à inscrire l'enfant dans un héritage. Le basculement qui s'opère au XVe siècle touche aussi la perception que l'on se faisait du nom de baptême. Au bas Moyen Age, la réception d'un nom appelle la transmission au bénéficiaire des vertus et qualités du personnage référent et l'obligation concomitante pour le nouveau porteur de se montrer digne du modèle. Le nom de baptême est ainsi un enjeu majeur des relations à l'intérieur d'une communauté et un générateur de comportements sociaux.

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