Susceptibility of urinary Enterobacteriaceae to selected antimicrobials in an out-patient setting in Wallonia-Belgium: retrospective analysis over 5 years period (2018-2022)

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2023

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Nadim Azar et al., « Susceptibility of urinary Enterobacteriaceae to selected antimicrobials in an out-patient setting in Wallonia-Belgium: retrospective analysis over 5 years period (2018-2022) », Annales de Biologie Clinique, ID : 10670/1.75af60...


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Résumé En Fr

Objective: Increasing antimicrobial resistance in urinary tract infection is a major healthcare concern. In this study, we evaluate the patterns of resistance exhibited by the most implicated microorganisms in urine infections. This approach is a prerequisite for an appropriate and successful empiric therapy in ambulatory patients. Methods: A retrospective study was carried out from January 2018 to September 2022 in Synlab-Collard laboratory, Liège, Belgium; a total of 129,939 Enterobacteriaceae isolated from 120,616 positive urine sample were included. Results: Sex ratio is 81.6% female and 18.4% male. E. coli is the most common urinary pathogen (70.4% of cases), followed by Klebsiella spp. (13.5%), Proteus spp. (8.5%), and Citrobacter spp. (2.5%). Ampicillin shows the highest resistance at 56%. Nitrofurantoin, the recommended antimicrobial treatment for cystitis in Belgium, expresses an overall resistance rate of 19% in females and 32% in males peaking at 43% in males over 80 years. Fosfomycin and ciprofloxacin display higher resistance rates in subjects over the age of 80 (18%, 24% in females, and 25%, 35% in males respectively). Trimethoprim shows 24% and 29% resistance rate in females and males over the age of 80 respectively. Conclusion: Even if empiric treatment of suspected UTIs may be of benefit in some cases, it is important for healthcare providers to carefully consider its limitations and evaluate its potential failure rate based on the resistance profiles of urinary Enterobacteriaceae. Susceptibility tests should be performed, and treatments adjusted especially in elderly populations.

Objectif : L’augmentation de la résistance aux antibiotiques dans les infections des voies urinaires est un problème de santé publique. Dans cette étude, nous évaluons la résistance des bactéries urinaires comme approche préalable à une thérapie empirique appropriée et réussie chez les patients ambulatoires. Méthodes : Une étude rétrospective est réalisée de janvier 2018 à septembre 2022 au laboratoire Synlab-Collard, Liège, Belgique ; un total de 129 939 entérobactéries isolées à partir de 120 616 échantillons d’urine positifs y sont inclus. Résultats : La sex-ratio dans l’étude est de 81,6 % de femmes et de 18,4 % d’hommes. E. coli est la bactérie la plus isolée (70,4 %), suivi de Klebsiella spp. (13,5 %), Proteus spp. (8,5 %) et Citrobacter spp. (2,5 %). La résistance à l’ampicilline est de 56%, aux furanes de 19 % (femmes) et de 32 % (hommes). La fosfomycine et la ciprofloxacine montrent des taux de résistance plus élevés chez les sujets de plus de 80 ans (respectivement 18 %, 24 % chez les femmes et 25 %, 35 % chez les hommes). Le triméthoprime présente un taux de résistance de 24 % et 29 % chez les femmes et les hommes de plus de 80 ans, respectivement. Conclusion : Il est important que les prescripteurs examinent attentivement les limites de tout traitement empirique et évaluent son taux d’échec potentiel en fonction des profils de résistance des entérobactéries urinaires. Des antibiogrammes doivent être effectués et les traitements ajustés, en particulier chez les personnes âgées.

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