Comment vivre comme après ? Une clinique du lien pour transformer l’effraction traumatique

Résumé Fr En

L’article débute par l’exploration d’une série de processus psychiques individuels et systémiques avec lesquels sont aux prises les victimes d’effractions traumatiques, mais aussi ceux et celles qui en sont les témoins ou tentent de les aider. À travers l’exposé de plusieurs situations cliniques, nous allons montrer comment les effets des traumatismes dits extrêmes (abus sexuels, violence de masse, génocide…) convoquent la clinique du lien pour mobiliser les processus de résilience. La perspective du « comment vivre comme après » – expression empruntée à Guy Ausloos – sert de fil rouge pour conduire un travail thérapeutique engagé, qui favorise le (re)tissage de lien, les remaillages des liens filiatifs et affiliatifs, la réhumanisation.

The article begins by exploring a series of individual and systemic psychic processes with which the victims of traumatic experiences, as well as those who witness them or try to help them, are grappling. Through the presentation of several clinical situations, we will show how the effects of so-called extreme traumas (sexual abuse, mass violence, genocide, etc.) call upon the clinic of the bond to mobilize the processes of resilience. The perspective of “how to live as after” — an expression borrowed from Guy Ausloos — serves as a red thread for conducting committed therapeutic work, which favors the (re)weaving of links, the rewiring of filial and affiliative bonds, and rehumanization.

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