L’influence des services écosystémiques sur les aires protégées

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2016

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Estienne Rodary et al., « L’influence des services écosystémiques sur les aires protégées », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.75ky6g


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Dans le sillage des travaux du Millennium Ecosystem Assessment (2005) et de l’initiative The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) (Kumar, 2010), l’utilisation des services écosystémiques pour la création et la gestion des aires protégées se fait plus précise depuis la fin des années 2000. La 10e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, qui s’est tenue à Nagoya en 2010, a adopté un plan stratégique mondial pour la biodiversité qui stipule que « d’ici à 2050, la diversité biologique [doit être] valorisée, conservée, restaurée et utilisée avec sagesse, en assurant le maintien des services fournis par les écosystèmes, en maintenant la planète en bonne santé et en procurant des avantages essentiels à tous les peuples ».La nouvelle définition des aires protégées, publiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature à l’occasion du Congrès mondial de la conservation de Barcelone en 2008, consacre le lien entre aire protégée et service écosystémique. Cette nouvelle définition indique qu’une aire protégée est : « Un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés » (Dudley, 2008). L’Union européenne a également placé le concept au centre de sa nouvelle stratégie de conservation de la biodiversité. La communication publiée en janvier 2010 a proposé une « nouvelle perspective pour 2050 » qui implique que « la biodiversité et les services écosystémiques, capital naturel mondial soient préservés, évalués et dans la mesure du possible rétablis pour leur valeur intrinsèque, de façon à ce qu’ils continuent à contribuer à la prospérité économique et au bien-être de l’homme et afin d’éviter des changements catastrophiques liés à la perte de la biodiversité »

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