Gus Van Sant and the intimacy of extreme close-ups in Boss Gus Van Sant et l’intimisme du très gros plan dans Boss En Fr

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31 décembre 2023

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Benjamin Campion, « Gus Van Sant et l’intimisme du très gros plan dans Boss », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/interfaces.7568


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Résumé Fr

La scène inaugurale de la série américaine Boss (Starz, 2011-2012) confronte Tom Kane, maire quinquagénaire de Chicago, au diagnostic sans appel du Dr Ella Harris, qui lui annonce qu’il est atteint de démence à corps de Lewy. L’ensemble de la scène adopte le point de vue de Kane, dont le trouble mental (fort compréhensible) est relayé par trois très gros plans qui s’enchaînent pour nous montrer tantôt la bouche, tantôt une radiographie et la main droite du Dr Harris qui y pointe du doigt les zones du cortex auxquelles s’attaquent les inclusions cytoplasmiques appelées « corps de Lewy ». S’affirme dès lors l’une des options visuelles fortes prises par Gus Van Sant pour ce pilote, qu’il a lui-même réalisé avant de céder la place à d’autres réalisateurs pour les dix-sept épisodes restants de la série. À l’aune de cet apport stylistique à la fois éphémère et durable, le présent essai vidéo vise à apporter une lecture tant cinématographique que télévisuelle de l’usage du très gros plan dans la série, en prenant son épisode inaugural comme pierre angulaire. Quelle place occupe cette échelle de plan dans l’œuvre de Van Sant, et peut-elle être comparée à celle tenue dans l’épisode d’ouverture de Boss ? De quelle manière la variation intériorisante d’échelle de plan (le passage abrupt du plan moyen au très gros plan permettant de sonder fugacement l’intériorité du personnage), à l’œuvre dans les premiers instants de Boss, est-elle perpétuée voire reconfigurée par les épisodes ultérieurs de la série ? C’est à ces deux questions complémentaires qu’il s’agit de répondre conjointement, en embrassant formes cinématographique et télévisuelle d’un même geste analytique.

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