Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXIIe-Ier siècles av. J.-C.)

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2021

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Résumé En Fr

A review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.

Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus.

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