2011
Cairn
Jean Guislin, « Jules-Émile Scrive, un patron républicain comme les autres », Revue du Nord, ID : 10670/1.77d3c0...
Cette question est délicate car Jules-Émile donne de nombreuses pistes qui trop souvent nous laissent frustrés. Pendant longtemps, il est hostile à la République pour des raisons religieuses, politiques et sociales. Toutefois, à l’image de nombreux patrons septentrionaux modérés, Jules-Émile, esprit éclairé et ouvert – du moins en surface –, s’achemine dans la décennie 1880 vers une acceptation raisonnée du régime de 1875. La Troisième République dont il fréquente certains représentants, principalement pour ses affaires, peut d’autant plus lui convenir qu’elle se montre, au temps des opportunistes, protectrice de l’ordre social et finalement tolérante.