Pierre Macret (1723-1806) : marchand mercier et ébéniste privilégié du roi suivant la Cour

Fiche du document

Auteur
Date

2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

commerçant négociant

Citer ce document

Paul Giraud, « Pierre Macret (1723-1806) : marchand mercier et ébéniste privilégié du roi suivant la Cour », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.78258b...


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Pierre Macret (1723-1806) est l’un de ces petits ébénistes parisiens dont la carrière fut longtemps ignorée et incomprise. Originaire de Picardie, il s’installa à Paris au sein du faubourg Saint-Antoine pour y développer une activité d’ébéniste affranchi du cadre corporatif. Ouvrier libre faubourien, il réussit en quelques années à devenir ébéniste privilégié du roi suivant la Cour et s’installa rue Saint-Honoré. Son ascension sociale fulgurante est le fruit de son talent à la fois de créateur, mais également d’astucieux marchand et de faiseur de goût. En 1767, il fut reçu marchand mercier et put concurrencer Lazare Duvaux ou encore Simon-Philippe Poirier. Ses enseignes de la rue Saint-Honoré furent des lieux courus et il y proposa des marchandises novatrices aux techniques expérimentales. Il devint en l’espace de quelques années le fournisseur ordinaire du Garde-Meuble de la dauphine Marie-Antoinette, un fournisseur indirect du Garde-Meuble de la Couronne et enfin un fournisseur ordinaire des Menus-Plaisirs du roi. Il se mit également au service de l’aristocratie parisienne et provinciale et perpétua une dynamique activité d’ébéniste et de marchand durant près de cinquante ans. À travers cette longue carrière, il sut développer des créations au style personnel. De plus, il se fit une spécialité du mobilier décoré de vernis Martin et fut sans doute précurseur dans la mise au point du mobilier à décor de tôle vernie. Enfin, il sut se faire aider d’une armée de sous-traitants, des dizaines d’ébénistes et marchands merciers de renoms qui approvisionnèrent ses boutiques situées non loin de l’église Saint-Roch.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets