New Places and New Manners in Vogue. Richard Brome’s The New Academy or the New Exchange (1635?)

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2 février 2018

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Athéna Efstathiou-Lavabre, « New Places and New Manners in Vogue. Richard Brome’s The New Academy or the New Exchange (1635?) », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.78cyc8


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The New Academy est le reflet des nouveautés qui marquent l'Angleterre avant la fermeture des théâtres en 1642. L'arrivée d'Henriette-Marie de France, en 1625, donne le signal d'innovations théâtrales. La reine, qui n'hésite pas à jouer elle-même, renforce le goût de la préciosité et du néo-platonisme dans les masques et le théâtre à la cour de Charles Ier. Les compagnies françaises se font plus nombreuses et le mariage royal n'y est sans doute pas complètement étranger. Brome et ses contemporains, Shirley et Massinger, abordent d'ailleurs la question de la présence des femmes sur scène. Le goût de la nouveauté se fait sentir dans les noms des lieux (the New Exchange sur le Strand), aussi bien que dans les innovations architecturales d'un Inigo Jones auxquelles les pièces de l'époque font souvent allusion. L'attrait de la nouveauté n'est pas seulement présent dans le titre de la pièce, ou dans la satire des Anglais désirant s'instruire des manières et modes françaises. À travers la création de la nouvelle académie, Brome a recours au métathéâtre. Enchâssant les espaces, le dramaturge — si souvent comparé à Ben Jonson — anticipe déjà un nouveau genre théâtral, le théâtre de la comedy of manners, qui connaîtra son essor à la Restauration en 1660.

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