Éthique : Œuvres - III

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Source

Œuvres

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

copyrighted


Sujets proches Fr

Connaissance

Citer ce document

Spinoza et al., « Éthique : Œuvres - III », Œuvres, ID : 10670/1.78qkq4


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le point de départ de la réflexion de Spinoza, c’est son expérience propre : il sait, par l’observation, qu’il a un corps, et il a conscience de ses affects. Mais, si c’est bien là une sorte de connaissance, c’est une connaissance incomplète et douloureuse : avoir conscience, c’est, pour l’ être humain, sinon toujours souffrir, du moins pâtir, être contraint, accablé. Selon Spinoza, il importe de se faire de son être propre – et des accidents dont sa vie se compose – une idée comparable à celle qu’un mathématicien a d’une figure et des propriétés qui la constituent. Voilà pourquoi il écrit son Éthique « suivant l’ordre géométrique ». À la passion succédera alors l’action, à une nécessité extérieure et contraignante, une nécessité conforme à sa volonté devenue raison. Mais, pour atteindre ce but, une connaissance adéquate des rapports que l’être humain entretient avec l’univers est indispensable. L’Éthique, en un mot, prétend nous élever de la conscience à la connaissance de nous-mêmes, et cette connaissance commence par celle de Dieu.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en