D’une acceptabilité « end of pipe » à une réflexion multiscalaire sur les systèmes socio-techniques : exemple des bioraffineries

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2016

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[VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 16 no. 1 (2016)

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Julie Gobert, « D’une acceptabilité « end of pipe » à une réflexion multiscalaire sur les systèmes socio-techniques : exemple des bioraffineries », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.794w29


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Afin de mieux mettre en évidence les apories du concept d’acceptabilité sociale, cet article vise, au travers de différentes recherches, à questionner l’inscription territoriale et sociale d’objets socio-techniques, sensés incarner la transition énergétique et le développement durable : les bioraffineries. Elles sont seulement soumises à un processus d’acceptabilité sociale « end of pipe », c’est-à-dire sur l’objet-même, tandis que les enjeux en amont et aval des projets (changement d’usage des sols, etc.) ne sont jamais mis en exergue concomitamment au projet. En outre, les choix visant à développer la transformation de la biomasse via des bioraffineries sont souvent réalisés par des tours de table réduits comprenant des « communautés épistémiques » promouvant la bioraffinerie comme principe et de « communautés de pratique » appuyant localement leur développement. Ce qui induit un déficit d’appropriation sociale d’une technologie qui mobilise pourtant des financements publics importants.

In order to enlighten which difficulties the concept of social acceptability raises, this article aims at asking how biorefineries are anchored in their hosting area. Biorefineries are indeed supposed to epitomize sustainability and energy transition. Yet they are only submitted to a “end of pipe” acceptance process, focused on the facility and not on the up- and downstream questions (agricultural changes, products…). Moreover the decision-making process is exclusive : “epistemic communities” promote biorefineries at a European and national levels, while “communities of practice and action” support their development at a local scale. Continental biorefineries get little social and civic appropriation and then legitimacy, while they benefit from huge public support.

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