La naturaleza en la biblioteca: los Herbarios de El Escorial y las colecciones de Diego Hurtado de Mendoza

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.5209/chmo.80125

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches En

Herbariums

Citer ce document

Elisa Andretta et al., « La naturaleza en la biblioteca: los Herbarios de El Escorial y las colecciones de Diego Hurtado de Mendoza », HAL-SHS : histoire, ID : 10.5209/chmo.80125


Métriques


Partage / Export

Résumé Es Fr

El redescubrimiento de los herbarios de Diego Hurtado de Mendoza en la Biblioteca de El Escorial permite ofrecer una mirada diferente a la biblioteca del aristócrata, diplomático, coleccionista y poeta granadino. Cuando su biblioteca pasó a manos de Felipe II, tras la muerte de Mendoza en 1575, los herbarios se incorporaron al programa cultural, político y artístico que se estaba creando en torno al monasterio-palacio-mausoleo. Este artículo pretende proponer una nueva mirada a estos herbarios situándolos en los dos contextos culturales en los que vivieron, el de su producción y el de su recepción. Ambos contextos se basaron no sólo en la biblioteca mendocina como espacio de construcción de conocimiento sobre el mundo natural, sino también desempeñando diferentes roles dentro de una biblioteca que se había movido entre Italia (Venecia, Trento, Padua, Bolonia, Roma) y España (Granada, Madrid, El Escorial) a lo largo de cuatro décadas decisivas para el futuro de la Monarquía Católica.

L'article est inscrit dans une recherche de long cours sur les pratiques et les politiques de la nature qui se sont définies entre les péninsules ibérique et italienne entre les années 1540 et 1550. Il se focalise sur le contexte de conservation et d’utilisation de quatre volumes d'herbiers appartenus à l'ambassadeur et savant espagnol Diego Hurtado de Mendoza, pour étudier plus en profondeur les modes de production de savoir sur la nature que cet objet de savoir complexe incarnait et qu'il contribua a en même temps à construire. Tout d'abord, l'article vise à montrer comment l'herbier pouvait constituer un outil d'archivage et d'étude qui trouvait son origine dans une artificialisation de la nature, le résultat d’un travail collectif au croisement entre le savoir-faire artisanal et les pratiques textuelles. Il décrit une méthode d’enquête qui comprend à la fois la manipulation de l'objet matériel sur le terrain et dans le cabinet et une pratique d’annotation, basée sur la consultation de manuscrits et d'imprimés dans une bibliothèque. En outre, grâce à l’étude des inventaires de la bibliothèque-cabinet de Diego Hurtado de Mendoza et de la correspondance de certains membres de son cercle, nous avons tenté de resituer cet objet dans ce lieu de savoir où il était conservé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en