De la tyrannie de la vitesse à l’eurythmie : le temps d’exister: Application au voyage touristique

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2007

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Bernard Schéou, « De la tyrannie de la vitesse à l’eurythmie : le temps d’exister: Application au voyage touristique », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.7202/1071002ar


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Résumé En

Février 2007, nous sommes une dizaine, accompagnés d’enfants et de bébés, en vacances au Viêtnam. Nous souhaitons passer quelques jours dans le delta du Mékong afin d’échapper à l’effervescence bruyante et mouvementée de Hô Chi Minh-Ville. Voilà une première expérience de voyage organisé plutôt éprouvante dans l’ensemble ! C’est que l’essentiel du séjour se passe dans les transports : beaucoup de car, trop de car. Et les visites se font au pas de course. Il s’agit surtout de ne pas être en retard pour l’étape suivante ! Le voyage organisé, c’est le voyage efficace, le temps est optimisé : c’est le taylorisme appliqué au tourisme. Paradoxe ? Pas tant que cela. Car, aujourd’hui, la maxime de Benjamin Franklin « le temps c’est de l’argent », qui remonte à 1748, est plus que jamais d’actualité et ce, quelle que soit l’activité humaine, même celle qui, du moins en apparence, semble être la plus éloignée de ce qui caractérise le monde du travail. L’optimisation économique et temporelle a colonisé l’ensemble de nos vies et de nos activités, y compris touristiques.

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