22 novembre 2022
info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0
Sophie ANQUETIL, « Pourquoi les actes de langage politiques échappent-ils au traitement linguistique des données ? », Interfaces numériques, ID : 10.25965/interfaces-numeriques.4712
La présente recherche tend à montrer que la propension d’un acte de langage à devenir fait institutionnel et ainsi à « se faire politique » tient à sa « force illocutoire complexe » et à la construction d’un implicite institutionnel (Anquetil, à paraître). En prenant appui sur l’exemple d’ALERTER, nous déterminerons comment le processus d’institutionnalisation en trois phases – 1. l’assignation d’une fonction agentive aux faits institutionnels ; 2 la construction d’une croyance et intentionnalité collectives ; 3. la construction d’une éthique politique – influe sur le marquage de l’acte de langage et fragilise la possibilité d’en saisir les données à l’aide d’outils de fouille textuelle.