Ouvrir l'ombre "pour rendre ces lieux d'autant plus bizarres" : paysages de grottes dans les jardins (XVIe- XVIIIe siècles)

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17 mars 2011

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Hervé Brunon et al., « Ouvrir l'ombre "pour rendre ces lieux d'autant plus bizarres" : paysages de grottes dans les jardins (XVIe- XVIIIe siècles) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.7b266a...


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Selon 'Le Traité du jardinage' de Jacques Boyceau de La Barauderie (1638), " les Grottes sont faites pour représenter les antres sauvages, soit qu'elles soient taillées dans les rochers naturels, ou bâties expressément autre part : aussi sont-elles ordinairement tenues sombres, et aucunement obscures. [...] On peut même y poser des tableaux de peinture, ou peindre à fresque contre le murailles, telle histoire, et en tel lieu qui y conviendront bien, et augmenteront d'autant la beauté, [...] pour rendre ces lieux d'autant plus bizarres. " À partir de l'examen d'un vaste corpus de grottes artificielles créées en Europe du XVIe au XVIIIe siècle, l'analyse se propose de mettre en évidence différents statuts plastiques de l'image au sein de ces systèmes décoratifs éminemment complexes par leur caractère " polimaterico ", qu suscitent une grande inventivité du point de vue de la mise en œuvre des matériaux naturels et les rapports entre les deux dimensions de la surface et les trois dimensions de l'espace. On s'attachera plus particulièrement à des dispositifs illusionnistes qui, grâce au trompe-l'œil ou même à des jeux de miroirs, tendent à ouvrir virtuellement l'espace intérieur vers le jardin et le paysage environnants.

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