2014
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Sandrine Agusta-Boularot et al., « Modalités du démantèlement des lieux de culte et politique de grands travaux de l’Antiquité tardive à Narbo Martius », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.7b299b...
À partir du IIIe s. apr. J.-C., Narbonne se replie derrière ses remparts, laissant les quartiers suburbains et de grands monuments à l’abandon. Mais leur démantèlement, ainsi que celui du capitole, semble effectif à partir de la fin du IVe s. et du début du Ve s. En effet, les recherches récentes menées dans le cadre d’un projet collectif sur les ports antiques de Narbonne ont mis en évidence le réemploi de fragments architecturaux de grands édifices pour l’entretien des zones portuaires. Ces découvertes dans la lagune narbonnaise, datées de la fin du IVe s. ou du début du Ve s., sont contemporaines d’églises paléochrétiennes qui utilisent également des fragments du capitole dans leurs fondations : Saint-Félix, Saint-Julien ou l’église de la place Bistan. Elles soulèvent la question de la gestion par les nouveaux pouvoirs publics de ces monuments païens en pleine loi théodosienne, Narbonne devenant une grande métropole chrétienne.