Le Grand Tour comme laboratoire du paysage figuré pour John Robert Cozens et ses mécènes : aux fondements de l’inventivité

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La modernité de la peinture de paysage britannique en fin de siècle repose entre autres sur une culture visuelle et esthétique que partagent peintres et mécènes. Une investigation fondée sur quelques exemples sélectionnés parmi la production de John Robert Cozens lors de ses séjours en Italie et sur leur lien avec les réflexions esthétiques de ses mécènes, Richard Payne Knight et William Beckford, permet de révéler le Grand Tour comme lieu de l’inventivité britannique.

Late eighteenth-century British landscape painting is characterized by a modernity which relied, among other things, upon a visual and aesthetic culture shared by painters and their patrons. An analysis based on a few examples of John Robert Cozens’s works done in Italy and their links with Richard Payne Knight’s and William Beckford’s aesthetic thoughts on art reveals the Grand Tour to be the locus of British inventiveness.