The significance of parents and ancestors in Lao Buddhism La place des ascendants familiaux dans le bouddhisme des Lao En Fr

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26 juin 2015

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Parents (père et mère)

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Grégory Kourilsky, « La place des ascendants familiaux dans le bouddhisme des Lao », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.7d0vp8


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Résumé En Fr

The Buddhist teachings of the Theravāda, as they are recorded in the Pāli canon (Tipiṭaka), demonstrate little concern for filial piety or ancestor cults. This is hardly surprising for a religion that rests on the ethic of kamma (according to which the fate of a being remains strictly individual, resulting only from his actions in this or previous existences) and recommends, at least in its founding texts, the renunciation of filial and familial ties, often regarded as an obstacle on the path to liberation. In contrast, Lao Buddhists consider that devotion towards parents, forebears and ancestors is at the core of religious life and undoubtedly belongs within the teaching of the Buddha. Giving alms, building a monastery, casting an image of the Master or a saint, commissioning a copy of a manuscript, receiving ordination, practising meditation, participating in annual festivals—more broadly, all kinds of pious deeds—are opportunities to pay homage or provide assistance to parents and lineage spirits, with whom the fruits of these actions will be shared. The purpose of this study is to consider the place occupied by parents and ancestors in Lao Buddhism and to understand how, and to what extent, the Lao have been able to harmonise their own social and familial accounts with the doctrine of the Theravāda, on which their spirituality is understood to rest.

Les enseignements du bouddhisme theravāda, tels qu’ils sont consignés dans le Canon pāli (Tipiṭaka), font peu de cas de la piété filiale et du culte aux ancêtres. Cela n’est guère surprenant pour une religion qui repose sur l’éthique du kamma (selon laquelle la destinée d’un individu, strictement individuelle, résulte de ses actions dans cette vie ou dans une vie antérieure) et qui préconise, dans ses textes fondateurs, le renoncement aux liens filiaux et familiaux, souvent considérés comme une entrave sur la voie de la délivrance. Pour les bouddhistes lao en revanche, la dévotion à l’égard des parents, aïeuls et ancêtres est au centre de la vie religieuse et relève sans conteste de l’Enseignement du Buddha. L’aumône matinale, l’édification d’un bâtiment monastique, la consécration d’une statue du Maître ou d’une figure sainte, la commande d’un manuscrit, l’organisation d’une cérémonie d’ordination, l’exercice de la méditation, la participation à des cérémonies calendaires – à dire vrai, tout acte pieux – sont autant d’occasions de rendre hommage ou de porter assistance aux parents et aux esprits lignagers avec lesquels sont partagés les fruits de ces entreprises. L’objectif de cette étude est d’appréhender la place qu’occupent les ascendants familiaux dans le bouddhisme des Lao et de comprendre comment, et dans quelle mesure, ces derniers ont pu harmoniser des considérations sociales et familiales qui leur sont propres avec la doctrine du theravāda sur laquelle repose formellement leur spiritualité.

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