12 juin 2012
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Stéphanie Bertrand, « "Je ne suis pas pareil aux autres" : le "je" gidien, entre désir de singularité et tentation de banalité », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.7dxncp
L’aphorisme, fruit d’une énonciation personnelle mais dont la portée se veut générale voire universelle, pose la question du lien entre soi et les autres, entre l’individu et la collectivité. Dans une œuvre que l’auteur conçoit en partie comme légitimation de sa singularité (homosexuelle), l’ambivalence aphoristique acquiert une portée tout à la fois éthique et esthétique : elle traduit la quête d’un équilibre entre refus d’une norme aussi omniprésente que nécessaire, affirmation d’une singularité non marginale et tentation d’exemplarité.