Entre migration et errance dans quelques œuvres de Marie Ndiaye

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28 juin 2010

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Marie Cazenave, « Entre migration et errance dans quelques œuvres de Marie Ndiaye », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.7dzr3e


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Marie Ndiaye à la fois personnellement et littérairement explore l'espace : elle a beaucoup déménagé et si l'on se penche également sur son oeuvre, il apparaît rapidement qu'elle a deux thèmes de prédilection : la famille et le déplacement. Notre travail se sera donc penché sur la forme romanesque, c'est à dire, facilement personnelle qui nous permit de différencier deux de nos trois hypothèses principales de recherche : la migration (simple déplacement d'un lieu vers un autre, éventuellement fréquent) et l'errance (déplacement sans but, souvent alourdi d'un poids psychologique). Ces notions en esquissent en creux une troisième qui permet d'ailleurs de relier à la fois l'oeuvre et son auteur, un troisième espace, mental. Construction de données sensorielles et énonciatives, le paysage devient un objet intériorisé par le personnage, tout comme par l'auteur peut-on supposer, en regardant les intrications entre sa biographie et son oeuvre, un espace particulièrement subjectif. Celui ci, nous le voyons à l'issue de notre réflexion peut être décliné selon différentes variantes en fonction de la personne qui le construit, comme le suggérait Georges Pérec dans La vie mode d'emploi parlant d'une « géographie dont nous avons oublié que nous sommes les acteurs ».

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