De vulgaires chromos ? Le cinéma américain en couleurs vu par la critique française entre 1930 et 1960

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1 février 2020

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Jessie Martin, « De vulgaires chromos ? Le cinéma américain en couleurs vu par la critique française entre 1930 et 1960 », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.165


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Résumé Fr En

À partir des années 1920, quelques critiques français emploient le terme « chromo » pour définir un certain usage de la couleur dans les films. Ce terme parfaitement dépréciatif, s'il est d'abord utilisé pour considérer toutes les productions en couleur, particulièrement celles à venir, va vite être utilisé à partir des années 1930 presque uniquement à l’encontre des films américains en Technicolor. Accompagné d’autres notions, comme celles de bariolage et de barbouillage, il témoigne d’un fantasme entretenu sur le cinéma américain comme étant indigne d’un certain idéal cinématographique. On définira le terreau conceptuel et théorique sur lequel s’appuie cette conception péjorative de la couleur « made in usa » et on examinera la fortune du terme « chromo » et de ses substituts jusque dans les années 1950 afin d’évaluer l’évolution du regard porté sur le cinéma américain en couleurs.

The 1920’s saw a few cinema critics adopt the term « chromo » to define a certain use of colour in films. If at first used against all productions in colour particularly those to come, this derogatory term is soon to be limited solely from the 1930’s to Technicolor american features. Along with other terms such as « motley » (« bariolage ») or « daub » (« barbouillage »), it demonstrates a persistent fantasy of american cinema as being unworthy of a certain cinematographic ideal. We will define the theoretical and conceptual background of this pejorative conception and analyse the fortune of the term « chromo » and its substitutes up to the 1950’s so as to assess the evolution of the perception of american colour films.

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