The geopolitical ecology of New Caledonia: territorial re-ordering, mining, and Indigenous economic development

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21 janvier 2020

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Simon Batterbury et al., « The geopolitical ecology of New Caledonia: territorial re-ordering, mining, and Indigenous economic development », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.2458/v27i1.23812


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Résumé En Fr

In the French Pacific territory of New Caledonia, conflict and difference between Indigenous Kanak people and European settlers has existed at least since the 1850s. We interrogate the geopolitical ecology of these islands, which is deeply wedded to natural resource extraction, and is instrumentalized in political debate, power struggles, conflict, and the mining sector. Territoriality, including changes to political borders and access to land, has promoted the interests of the key actors in shaping the future of the islands. Violence in the 1980s was followed by the Matignon Accords (1988) and three provinces were established (North, South, Loyalty Islands). The South Province is governed by a party loyal to France, and the others are in the hands of the Indigenous Kanak independence movement seeking full decolonization and independence. The strengthened regional autonomy that emerged from the creation of provinces has permitted the Kanak-dominated ones to control certain political competencies as well as to guide economic development much more strongly than in other settler states, notably through a large nickel mining project in the North Province. Provincialization has not diminished ethnic divisions as French interests hoped, as signaled by voting in the close-run but unsuccessful 2018 referendum on independence from France. We explore the ironies of these efforts at territorial re-ordering, which are layered on significant spatial and racial disparities. Re-bordering has enabled resurgence of Kanak power in ways unanticipated by the architects of the Accords, but without a guarantee of eventual success.

Dans le territoire de la Nouvelle-Calédonie du Pacifique français, les conflits et les différences entre les peuples autochtones kanaks et les colons européens existent au moins depuis les années 1850. Nous interrogeons l'écologie géopolitique de ces îles, profondément ancrée dans l'extraction des ressources naturelles, instrumentalisée dans le débat politique, les luttes de pouvoir, les conflits et le secteur minier. La territorialité, y compris les modifications des frontières politiques et l'accès à la terre, a promu les intérêts des acteurs clés dans la construction de l'avenir des îles. La violence des années 1980 a été suivie par les accords de Matignon (1988) et la création de trois provinces (Nord, Sud, îles Loyauté). La province du Sud est gouvernée par un parti loyaliste, c'est-à-dire attaché à la République française et contre l’indépendance, et les deux autres sont gérées par le mouvement indépendantiste kanak qui cherche à obtenir une décolonisation et une indépendance complètes. L'autonomie régionale renforcée qui a résulté de la création des provinces a permis aux Kanak de contrôler certaines compétences politiques telles que le développement économique beaucoup plus fortement que dans d'autres États colonisateurs, notamment grâce à un projet d'extraction et de transformation de nickel d’envergure international en province Nord. La provincialisation n'a pas atténué les aspirations indépendantistes et les divisions ethniques autant que l'espéraient les intérêts français, comme l'a montré le vote lors du référendum de 2018 sur l'accès à la pleine souveraineté, au résultat très serré mais sans succès. Nous explorons l'ironie de ces efforts de réorganisation territoriale, qui reposent sur d'importantes disparités spatiales et raciales. Redessiner les frontières et compétences provinciales a offert un espace d’expression du pouvoir kanak d'une manière inattendue pour les architectes des accords, mais sans garantie de succès.Mots-clés : Nouvelle-Calédonie, écologie politique, politiques minières, décolonisation, identité Kanak.

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