kommentare zum (post-)kino : Serge Daneys kritiken (1962 – 1992) und Jean-Luc Godard „histoire(s) du cinéma“ (1988 – 1998) Commentaries on (Post-)Cinema : Serge Daney’s Critical Writings (1962 – 1992) and Jean-Luc Godard’s « Histoire(s) du cinéma » (1988 – 1998) Commentaires du (post-)cinéma : écrits critiques de Serge Daney (1962 – 1992) et les « Histoire(s) du cinéma » de Jean-Luc Godard (1988 – 1998) Fr En De

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29 avril 2020

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Octaviana

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Stadelmaier, « kommentare zum (post-)kino : Serge Daneys kritiken (1962 – 1992) und Jean-Luc Godard „histoire(s) du cinéma“ (1988 – 1998) », Octaviana, ID : 10670/1.7f5e4e...


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Le présent travail se propose de mettre en regard les écrits du critique de cinéma Serge Daney et les Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, qui constituent le corpus de la thèse. Nous interpréterons les critiques de Daney et les montages de Godard comme des critiques au sens de Maurice Blanchot et comme des commentaires au sens de Michel Foucault. En tant que tels, ils aboutissent à un supplément de signification (un « supplément du cinéma ») au sens de Jacques Derrida. Chez Blanchot, la critique achève l’œuvre (dans notre cas : le film) grâce à l’interprétation. Chez Derrida, le supplément signifie un manque de signification dans le mouvement de l’écriture, ce qui nous permet de suggérer que le cinéma est, au-delà du film lui-même, un agencement de significations en constante évolution et dont le dernier sens reste toujours à venir. À la suite de Michel Foucault, nous envisageons cet agencement comme un référent épistémologique concret, un grand texte primaire sans cesse répété par un commentaire qui préserve le caractère inépuisable de ses significations. Ainsi, nous interprétons les œuvres de Daney et de Godard à l’aune du post-cinéma. À l’heure où le cinéma ne cesse d’investir de nouveaux espaces et de nouveaux supports, il devient difficile de le définir. Contrairement à ceux qui l’appréhendent à partir de son dispositif, de ses lieux et de ses supports, nous le concevons comme un grand texte primaire à interpréter et à compléter. En tant que commentateurs, Daney et Godard enrichissent ce texte – le cinéma – de nouvelles significations. Ils perpétuent ainsi la nécessité d’en produire sans cesse de nouvelles exégèses et assoient son autorité.

This thesis deals with the works of film critic Serge Daney and Jean-Luc Godard’s Histoire(s) du cinema, which I will interpret on the basis of Maurice Blanchot’s notion of “critique”, Jacques Derrida’s notion of “supplément” and Michel Foucault’s concept of “commentaire”. I will argue that Daney’s texts and Godard’s montages function as criticism and commentaries that perpetuate a “supplement of cinema”. While Blanchot's criticism “completes” the work of art (in this case the film) by interpreting it, Derrida's supplement signifies a lack of meaning in the act of writing, Foucault's notion of commentary allows to go beyond the dimension of the singular work and to refer to cinema as a concrete epistemological object, a primary text ("the cinema"). According to Foucault the commentary repeats a primary text while preserving its inexhaustible potential of meaning. Based on this thought, I will approach Daney’s and Godard's works from a post-cinema perspective. In the digital age in which cinema has undergone various transformations, the meaning of the concept of “cinema” is constantly being re-evaluated. Unlike a general understanding of cinema as apparatus, place or specific medium, I conceive cinema as a text that constantly needs to be interpreted and supplemented.

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