Le bonheur est-il dans le prêt ? : Non, semble-t-on répondre de Chine

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2007

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Thierry Pairault, « Le bonheur est-il dans le prêt ? : Non, semble-t-on répondre de Chine », Autrepart, ID : 10670/1.7fg0cw


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La limitation des risques financiers et/ou microfinanciers est avant tout une question d’institutions et de « culture financière ». Les difficultés de la Chine à réformer son système financier le prouvent à l’envi. Faute de prévoir le nantissement de certains biens ou d’en autoriser la constitution en sûretés, c’est la pratique même du prêt qui s’en trouve restreinte et, partant, faute de tempérer le risque, c’est l’esprit d’entreprise que freine le droit chinois. Certains pourtant tentent, à leurs dépens, de surmonter ces obstacles. C’est ce que rappelle « l’affaire Sun Dawu » qui sert ici d’introduction avant que soit étudiée la loi chinoise sur les sûretés, que soient examinées la question de la solidarité et celle des communautés de crédit, que soit exposé le dilemme du créancier prisonnier de sa créance et, enfin, que soient évoquées des voies « populaires » chinoises traditionnelles.

Is a loan the key to happiness ? No, seems to be the answer from China The limitation of financial and/or microfinancial risks is first and foremost a question of institutions and “financial culture”. The great range of difficulties China has in reforming its financial system provides a mass of proof of this. Through lack of provision for collateral of certain property or of authorization of the constitution of securities, it is the practice itself of the loan which is restricted by it. Consequently, because there is no lessening of the risk, it is the spirit of enterprise which is holding back Chinese law. Some, however, attempt to overcome these obstacles, at their expense. This is recalled by the “Sun Dawu affair” which serves here as an introduction before an examination of the Chinese law on securities, of the question of borrower and that of the loan communities, then an explanation of the dilemma of the creditor prisoner of his debt and, finally, consideration of the traditional Chinese “popular” ways.

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