2022
Cairn
Brigitte Cholvy, « Les formes paradoxales du réel : une « bonne nouvelle (εὐαγγέλιον) » ? », Revue CONFLUENCE : Sciences & Humanités, ID : 10670/1.7g7nwq
En présentant la forme du paradoxe comme structure fondamentale du fait chrétien, que ce soit dans la possibilité même d’un Dieu qui s’incarne et qui est défini en Lui-même par l’altérité, ou dans le rapport aux Écritures saintes faites de mains d’homme ou dans la compréhension de l’humain à la fois néant et image, l’auteur défend l’idée qu’il faut « demeurer » (voir Jn 15,10) dans le paradoxe, à la manière de la foi chrétienne, pour prendre la mesure du réel et notamment de notre réel présent fait de crises graves. L’auteur suggère alors que, pour « demeurer », la méthode consiste à penser autrement en ne cherchant plus la cohérence logique, mais à voir autrement, notamment voir, à travers le paradoxe indépassable, la gloire ( doxa) qui révèle le mystère aussi bien de Dieu que du réel. Discipline : théologie