De la rhétorique contrastive à la linguistique textuelle: l'organisation textuelle du français et du japonais

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Yumi Takagaki, « De la rhétorique contrastive à la linguistique textuelle: l'organisation textuelle du français et du japonais », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.7gi6dp


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Résumé Fr

Cette étude à la fois culturelle et linguistique a pour but de décrire et d'expliquer certaines différences dans les modes d'organisation textuelle en français et en japonais. La première partie décrit un certain nombre de variations dans l'organisation textuelle entre les deux langues et tente d'en trouver les origines en adoptant le point de vue de la rhétorique contrastive. Sont identifiées, entre autres, dix spécificités du japonais qui contribuent à la différenciation : 1. le schéma organisationnel ki-syô-ten-ketu, 2. la structure relâchée et le cadre, 3. le sujet comme point de départ, 4. le goût du symbole, 5. le raisonnement allant du particulier au général, 6. l'expression de soi, 7. la coopération entre le scripteur et le lecteur, 8. l'expression indirecte, 9. le caractère fragmentaire, 10. l'évocation et le liage associatif. L'examen de ces spécificités, avec d'autres caractéristiques, se fait sur le plan de la production (la comparaison de manuels scolaires français et japonais) et sur le plan de la représentation (deux enquêtes auprès d'étudiants japonais et de professeurs français). La deuxième partie est consacrée à l'examen des facteurs proprement linguistiques et à la caractérisation des deux langues. En adoptant le cadre théorique de J.-M. Adam (2008), sont examinés cinq aspects textuels : la continuité, la discontinuité et les trois dimensions d'une proposition-énoncé. Entre les deux langues sont observées cinq différences fondamentales. 1. La cohésion est plus forte en français qu'en japonais. 2. La référence est plus explicite en français qu'en japonais. 3. La prise en charge énonciative est moins explicite en français qu'en japonais. 4. La valeur illocutoire est moins forte en français qu'en japonais. 5. La segmentation textuelle est plus forte en français qu'en japonais. Pour vérifier ces hypothèses, les quatre phénomènes suivants sont examinés : 1. la juxtaposition (connecteur zéro), 2. le non-dit, 3. les réponses minimales (oui, si, non et leurs équivalents japonais hai/îe) et 4. les personnes.

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