For whom the clock tolls ? : becoming a late father or a late mother facing norms and ages Pour qui sonne l'heure ? : devenir père ou mère tardivement à l'épreuve des normes et de l'âge En Fr

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11 juin 2021

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Marie-Caroline Compans, « Pour qui sonne l'heure ? : devenir père ou mère tardivement à l'épreuve des normes et de l'âge », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.7gk2a0


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Résumé En Fr

Since the 1980s, there is an upward trend in late fertility in Western countries and there are also more and more first births. This thesis focuses on late transitions to motherhood and to fatherhood, in the French context, which is characterized by a strong parental norm. I start questioning the definition of a late age at first birth, and use the thresholds of 35 for women and 38 for men. Defined that way, a late entry into parenthood can be understood as an ambivalent relationship with norms: on the one hand, one could consider it as a chosen deviation from the procreative norm, notably from the ‘right age’ to conceive. On the other hand, one could perceive it as a product of the normative framework that defines the ‘right conditions’ prior to the arrival of a child. This ambivalence is first noticeable through a textual analysis of a corpus of online media. The objective is, then, to understand the increase in late first births according to gender, education as well as professional and partnership pathways. To do this, I use qualitative materials and methods (interviews) and quantitative data – EDP (Insee, 2016) and Épic survey (Ined-Insee, 2013–2014). While the people with the most cultural and social resources not only are those who postpone entry into parenthood the most, but are also groups that manage to renegotiate with norms. The analysis of catching-up on a first birth at late reproductive ages is, then, an opportunity to see how unequal gender and social relations unfold in the access to parental status.

Depuis les années 1980, les naissances tardives sont plus nombreuses dans les pays occidentaux et sont de plus en plus des premiers enfants. Cette thèse s’intéresse à l’entrée tardive en maternité et en paternité, dans le contexte français caractérisé par une norme parentale forte. En premier lieu, je propose une réflexion sur la définition d'un âge tardif à la première naissance, retenant les seuils de 35 ans pour les femmes et de 38 ans pour les hommes. Ainsi définie, l’entrée tardive en parentalité se comprend de façon ambivalente par rapport aux normes : d’un côté, elle peut être perçue comme un écart choisi à la norme procréative, notamment au « bon âge » pour concevoir. De l’autre, on peut la voir comme un produit de l’encadrement normatif qui définit les « bonnes conditions » préalables à l’arrivée d’un enfant. Cette ambivalence est d’abord perceptible dans l’analyse textuelle d’un corpus de médias. L’objectif est ensuite de comprendre l’augmentation des premières naissances tardives au regard du genre, du niveau de diplôme, et des parcours professionnels et conjugaux. Pour cela, je recours à des matériaux et méthodes qualitatifs (entretiens) et quantitatifs – EDP (Insee, 2016) et enquête Épic (Ined-Insee, 2013–2014). Si les personnes ayant le plus de ressources culturelles et sociales sont celles qui reportent le plus souvent l’entrée en parentalité, une renégociation des normes est aussi plus aisée pour ces groupes. L’analyse du rattrapage d’une première naissance à des âges procréatifs tardifs est l’occasion de voir se déployer, dans l’accès au statut de parent, des processus inégaux selon le genre et le milieu social.

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