« La mère de Berlin », représentation de Louise Schroeder dans la presse écrite (1947-1957)

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Agathe Bernier-Monod, « « La mère de Berlin », représentation de Louise Schroeder dans la presse écrite (1947-1957) », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.7i4qoh


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Seule femme maire de Berlin à ce jour et une des rares femmes à accéder à de hautes responsabilités dans l'Allemagne de l'après-guerre, Louise Schroeder est aujourd'hui largement oubliée de l'historiographie comme du grand public. Lorsqu'elle accède au poste de maire intérimaire en mai 1947, cette sociale-démocrate âgée de 60 ans a déjà une longue carrière politique derrière elle. Elle demeure à la tête de la ville jusqu'en décembre 1948, avant d'exercer la fonction d'adjointe au maire de décembre 1948 à janvier 1951, et de représenter Berlin au Bundestag de 1949 à 1957. Le cas Schroeder est hors du commun du fait de son sexe, de son statut intermédiaire d'intérimaire et du contexte tumultueux du Berlin d'avant la division. Cette analyse tentera de répondre aux deux questions suivantes : quelle image de Louise Schroeder la presse de l'après-guerre at -elle véhiculée ? Dans quelle mesure les stéréotypes genrés dominaient-ils son image médiatique ? Le corpus de presse étudié est pour Berlin-Ouest le Tagesspiegel, pour la zone d'occupation soviétique Neues Deutschland, ainsi que le Berliner Zeitung, qui détaille davantage la politique municipale. Enfin, le quotidien Frankfurter Rundschau et les hebdomadaires Der Spiegel et Die Zeit donnent un aperçu de la perspective jetée à l'Ouest sur Louise Schroeder, de mai 1947, date de la prise de ses fonctions comme maire de Berlin, à sa mort en juin 1957. Plus de cent articles abordant son action ou esquissant son portrait ont été examinés. Ce travail s'appuie sur des catégories élaborées par Gertrude Robinson et Armande Saint-Jean dans leur analyse de la couverture médiatique des femmes politiques canadiennes suivant un prisme générationnel. Les deux chercheuses ont observé que les reportages portant sur les « premières femmes » politiques, nées avant 1930, adoptaient une « approche biologique » soulignant leur apparence physique et leurs relations familiales.

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