Perception et représentation du temps : perspective historique

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2022

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Sylvie Droit-Volet, « Perception et représentation du temps : perspective historique », Revue de neuropsychologie, ID : 10670/1.7izu1o


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L’objectif de cet article est de présenter la recherche en psychologie sur la perception du temps chez l’humain dans une perspective historique. Après une période difficile pour les psychologues du temps, remettant en cause la pertinence de leur objet d’étude, on assiste à un regain d’intérêt pour l’étude du temps parce que des études ont démontré les capacités incroyables de perception des durées chez l’humain et leurs propriétés, suggérant que notre cerveau est une véritable machine à traiter le temps. Le rôle des neurosciences est maintenant d’essayer de comprendre comment notre cerveau mesure le temps. La plupart des psychologues ont actuellement réorienté leurs travaux sur les distorsions temporelles afin de repérer qui est soumis à ces distorsions, comment et pourquoi ? Ils essaient aussi d’étendre leur champ d’études à des situations plus écologiques et des durées plus longues. Ils s’autorisent également à rouvrir le vieux débat du lien entre le temps et d’autres dimensions comme l’espace, mais avec des modèles mis à l’épreuve. Dans cette perspective, ils s’intéressent de nouveau à l’expérience phénoménologique du temps qui passe – à la conscience du passage du temps – mais qu’ils abordent maintenant avec une approche expérimentale.

The aim of this article is to present psychology research on humans’ perception of time from a historical perspective. After a difficult period for psychologists of time, a period during which the relevance of their object of study was questioned, we are witnessing a renewed interest in the study of time because studies have demonstrated humans’ incredible capacity to perceive durations and their properties, suggesting that our brain is a real machine for processing time. The role of neuroscience is now to try to understand how our brain measures time. Psychologists have reoriented their work on temporal distortions to identify who is subject to these distortions, how, and why. They are also trying to extend their field of study to more ecological situations and to longer durations. They have also taken the liberty of reopening the old debate on the link between time and other dimensions, such as space, but with tested models. In this perspective, they are once again interested in the phenomenological experience of the passage of time—in the consciousness of the passage of time—but they now take an experimental approach to it.

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