Les limites du langage : l’au-dehors comme modèle processuel ? (Foucault, Blanchot, Bataille, Heidegger, Derrida)

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2019

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Anne Gabrièle Wersinger Taylor, « Les limites du langage : l’au-dehors comme modèle processuel ? (Foucault, Blanchot, Bataille, Heidegger, Derrida) », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.7ohr3y


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Résumé Fr

Ce texte en l’honneur du philosophe analytique et du connaisseur de la pensée apophatique qu’est René Daval examine la question des limites du langage. Il s’agit de montrer que ni la logique ni la pragmatique ne sont pertinentes pour saisir la portée du « Je parle », énoncé par Michel Foucault dans 'La Pensée du dehors'. Cet énoncé échappe à la « dynastie de la représentation » et constitue, contre le Wittgenstein du 'Tractatus Logico-Philosophicus', une « pensée du dehors » illustrée par la littérature de l’impersonnel de Maurice Blanchot. Nous montrons que la notion d’impersonnel selon Blanchot doit être comprise à partir de ce qu’il appelle « littérature », qui convoque une expérience anakhôrètique du langage en souvenir du « pas en arrière » dont Khôra serait le nom chez Platon. Cependant, l’examen de certaines expres-sions présentes chez Blanchot et Bataille, qui mêlent les allusions rituelles, l’orphisme, la théurgie onomastique, le sacrifice, montre qu’elles renvoient au lexique néo-platonicien, ce que confirme le fait que ni Maurice Blanchot ni Georges Bataille ni Jacques Derrida n’échappent à une interprétation des limites du langage émanatiste et processuelle proche de celle de la théologie néoplatonicienne.

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