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Jane Cobbi et al., « Séisme, tsunami et nucléaire : une riziculture dévastée », Canal-U, la vidéothèque de l'enseignement supérieur, ID : 10.60527/vmr9-xd19
Le nord du Japon était connu pour ses grands tapis verts de rizières, après mille ans d’efforts pour implanter la riziculture dans ces régions froides qui vivaient initialement de pêche et de cultures secondaires. Pendant la haute croissance des années 60, la politique gouvernementale a continué à transformer le paysage par l’extension de rizières vers les côtes et l’éradication des lagunes et des marécages. Le tsunami du 11 mars 2011 a rendu la riziculture impossible dans les terres envahies par l’eau salée. Les autorités japonaises tentent de réaménager les rizières dévastées, mais est-ce une solution, à une époque où la consommation de riz quotidien a diminué, et où la population ne cesse de décroître ? Après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, les rizières ont été contaminées ; la radioactivité absorbée par le riz est surtout emmagasinée dans le son. Outre que la consommation de riz non décortiqué s’est révélée dangereuse, la pollution nucléaire ne va-t-elle pas s’étendre à tout le pays par l’intermédiaire du son, largement utilisé en alimentation et en agriculture ? Ce sont là quelques-unes des questions soulevées aujourd’hui par les milieux scientifiques japonais. En partenariat avec la Maison de la Culture du Japon à Paris et le Research Institute for Humanity and Nature.Conférence en japonais avec traduction consécutive en français. 「震災と稲作」 先生が日本語を話します。フランス語を通訳します。