“Go West Young Joan!” Mark Twain’s Personal Recollections of Joan of Arc (1896) Perspectives médiévales Revue d'épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge En Fr

Fiche du document

Date

2016

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/peme.9625

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Jennifer Kilgore-Caradec, « Perspectives médiévales Revue d'épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/peme.9625


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The artifices that Mark Twain used to publish his novel Personal Recollections of Joan of Arc by Sieur Louis de Conte in 1895-6 mystified his readers no less than the appeal of the heroine for an avowed atheist. Twain’s earliest encounter with Joan, when he was 15 years old, while working as a printer, would influence his decision to become a writer, but it was only near the end of his life that she was to become a visible preoccupation. During the Dreyfus Affair Twain and Charles Péguy were both composing literary works about Joan of Arc that reflected their own political and social commitments. In Twain’s case, later writings and speeches about Joan clarify his interest as well as a pro-American bias (Louis de Conte narrates in 1492!) that did not hesitate to also critique American policies.

Les artifices qu’utilisait Mark Twain en 1895-96, pour publier anonymement son roman Personal Recollections of Joan of Arc dit de son page, Sieur Louis de Conte, ont mystifié ses lecteurs, non pas moins que sa fascination pour cette héroïne, alors qu’il était un athée déclaré. En fait, sa première rencontre avec Jeanne avait fini par faire de lui un écrivain, mais ce ne fut que vers la fin de sa vie que Jeanne devint visible dans ses préoccupations. Pendant l’Affaire Dreyfus, Charles Péguy et Mark Twain (qui ne se connaissaient pas, semble-t-il) décident de composer des ouvrages sur Jeanne, en lien avec leurs propres engagements, en faveur de Dreyfus et en faveur de la démocratie. Pour Twain, ses écrits et discours sur Jeanne montrent son admiration pour son exemple de patriotisme, avec un biais anti-anglais propre à un américain. Twain arrive néanmoins à suggérer dans ce portrait une critique de l’impérialisme des États-Unis de la fin de siècle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en