Témoignage de l'organisatrice de la Fèsto Vierginenco, membre administratif de la Nation gardiane, et de son époux

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20 novembre 2009

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Collection de témoignages autour de la tradition de la Reine d'Arles

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Corinne Cassé et al., « Témoignage de l'organisatrice de la Fèsto Vierginenco, membre administratif de la Nation gardiane, et de son époux », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.7qh753


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L'entretien se déroule essentiellement avec l'informatrice tandis que son époux intervient ponctuellement et joue du galoubet en fond. Dans un premier temps, l'informatrice présente divers documents d'archives issus du Palais du Roure (maison du marquis de Baroncelli) : liste des jeunes filles lors de la Fèsto Vierginenco de 1912, photographies de Fèsto Vierginenco, correspondance de Léo Lelée. Elle a hérité d'un important patrimoine familial, elle a toujours été passionnée par ce milieu et depuis son enfance elle a des liens avec la Nation gardiane. Née à Mauguio, elle est la fille de René Théron dont elle lit la correspondance avec Angèle Vernet et quelques poèmes qu'il a écrits. L'informatrice a dû insister auprès de son père pour qu'il transmette son savoir. Elle porte le costume d'arlésienne pour la première fois à l'âge de 17 ans à l'occasion de sa prise de ruban lors de la Fèsto Vierginenco de 1967 présidée par Mesdames de la Comble (fille de la Comtesse d'Adhémar, membre de la Nation gardiane, marraine de l'informatrice) et Aubanel. Elle détaille cette journée (messe, repas, jeux gardians, abrivado). Désormais, elle s'habille à chaque occasion (mariages, enterrements). Dans un deuxième temps, l'informatrice raconte l'historique de la Nation gardiane, anciennement comité virginien, et de la Fèsto Vierginenco. Elle fait actuellement partie de l'administration de la Nation gardiane et c'est elle qui s'occupe de l'organisation de la Fèsto Vierginenco. Elle définit le rôle de la marraine de ruban (qu'elle a été plusieurs fois, notamment pour sa fille), elle explique les évolutions de la fête depuis sa propre prise de ruban (nombre croissant de participantes, activités différentes), elle parle de l'organisation de la journée (correspondance écrite avec les participantes, mise en place de la fête) et explique son déroulement (rendez-vous des jeunes filles ; messe ; abrivado ; bénédiction des taureaux, des juments et des jeunes filles ; apéritif ; repas ; carrousel des amazones de la Confrérie des gardians ; jeux du bouquet ; remise des diplômes ; grande farandole finale ; roussataille avec les amazones). Elle détaille plus particulièrement la messe faite aujourd'hui en provençal par un prêtre breton qui accorde beaucoup d'importance à la langue. Pour l'informatrice et son mari, la messe est un moment primordial de la Fèsto Vierginenco car cette tradition repose sur la religion. Elle lit le texte de la bénédiction des taureaux et des chevaux en provençal avant de le traduire en français. Pour elle, la Fèsto Vierginenco permet le rassemblement d'une famille (de sang et de terre), elle est le symbole de la transition de la vie de jeune fille à celle de femme qui transmettra à son tour la tradition. En dernier lieu, l'informatrice parle des coutumes liées aux gardians. Le marquis de Baroncelli définit l'habit de gardian puis, dans les années 2000, la Nation gardiane dirige l'écriture de la "Charte sur la tenue vestimentaire des Gardians" (définition de l'habit des hommes et des femmes pour toutes les cérémonies, de l'harnachement et de la couleur du cheval) afin que les gardians s'habillent convenablement lors des manifestations par respect pour l'image qu'ils donnent (représentation du métier et des coutumes). L'informatrice parle de la gardienne de Saint-Georges, de la Reine du Félibrige (4 d'entre elles ont appartenu à la Nation gardiane), elle donne les dates des manifestations importantes de la Nation gardiane (messe des vignerons, journée Fanfonne Guillerme, Acampado de la Nation gardiane, anniversaire de la mort de Frédéric Mistral, fête des gardians, pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, hommage au Marquis de Baroncelli, Fèsto Vierginenco et fête du costume) et exprime son point-de-vue concernant le terme de folklore qu'elle n'apprécie pas.

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