The social and cognitive stakes of the relationship to the border: a study on the Strasbourg metropolitan area. Towards a psychology of the relationship with geographical objects Les enjeux sociaux et cognitifs du rapport à la frontière : une étude sur l’agglomération strasbourgeoise. Pour une psychologie du rapport aux objets géographiques En Fr

Résumé En Fr

Using a psychosociological approach, the present dissertation investigates the relationship to the state border of 64 inhabitants of Strasbourg agglomeration. I argue that this relationship and its individual variations rely on social and residential trajectories and the associated border socialisations. The research also underlines the role of collective memory and family history in constructing the hermeneutic reality of the Franco-German border.The first part of this dissertation presents the relationship to the border as a transdisciplinary analytical notion, which allows psychology to consider the socio-spatial issues that structure the links between individuals and space.The second part concentrates on how the relationship to the border is socially constructed through social images of the border and different discursive positions.Ultimately, the third part focuses on the links between social and residential trajectories and the relationship to the border by linking the discourse and the cartographic production of the respondents.

La thèse se concentre sur le rapport à la frontière étatique de 64 habitant.e.s de l’agglomération de Strasbourg, par une approche psychosociologique. Je montre que ce rapport et ses variations individuelles dépendent des trajectoires sociales et résidentielles et des socialisations à la frontière associées. L’étude souligne aussi l’importance de la mémoire collective et du roman familial dans la construction de la réalité herméneutique de la frontière franco-allemande.La première partie présente le rapport à la frontière comme une notion analytique transdisciplinaire, qui permet à la psychologie de prendre en considération ces enjeux socio-spatiaux qui structurent les liens individus-espace.La deuxième partie est consacrée à l’analyse du caractère socialement construit de ce rapport, par l'étude des images sociales de la frontière et des prises de position discursives.La troisième partie se concentre sur les liens entre rapport à la frontière et trajectoires sociales et résidentielles, par l’étude croisée du discours et de la production cartographique des enquêtés.