Subjectivity through the prism of reflexivity in the work of Stanley Kubrick : from 2001 A Space Odyssey to Eyes Wide Shut La subjectivité au prisme de la réflexivité dans l'oeuvre de Stanley Kubrick : de "2001 l'Odyssée de l'espace" à "Eyes Wide Shut" En Fr

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6 décembre 2019

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Résumé En Fr

This doctoral dissertation aims at questioning the notion of subjectivity in the second half of Stanley Kubrick’s filmography. I explore the way the filmmaker, from 2001: A Space Odyssey (1968) to Eyes Wide Shut (1999), displays a myriad of reflexive effects which question the dynamics at the heart of both spectatorial and auctorial subjectivities (the presence of the latter infusing all the films of the corpus) and reveal how the films articulate a reflection on the relationship uniting (or separating) the subject and the world. I argue that the films, beyond their apparent diversity, all display an opposition between a subjectivity driven by a wish for simplicity, unity and homogeneity, and the complex, heterogeneous and polymorphous nature of reality. This analysis relies on a variety of methodological approaches – from narratology to psychoanalysis, philosophy or semiotics, from reception studies to actor studies – and also exploits resources available at the Stanley Kubrick Archives (University of the Arts London). This dissertation stems from the desire to exploit the various paths recently opened by Kubrickian scholarship (notably drawing on archival material) so as to provide a textual analysis fuelled by the findings of recent empirical studies. Thus, extra-filmic considerations such as the study of Kubrick’s persona or of the films’ production processes complete a textual analysis of the works themselves.

Cette thèse ambitionne d’interroger la notion de subjectivité dans la seconde moitié de la filmographie de Stanley Kubrick. Il s’agit d’explorer la façon dont le cinéaste, de 2001 : L’Odyssée de l’espace (1968) à Eyes Wide Shut (1999), fait montre d’une myriade d’effets réflexifs interrogeant, tant la dynamique au cœur de la subjectivité spectatorielle, que celle de l’entité auctoriale dont la présence surplombante s’irradie dans chaque film, et ce pour mettre à jour la façon dont l’œuvre de Kubrick se caractérise, par-delà sa grande variété de tons et de thématiques abordées, par une exploration sans relâche de la difficile relation qui unit, et parfois sépare, le sujet et le monde. Je suggère que chaque œuvre explore la relation entre une subjectivité portée par un désir de simplicité, d’homogénéité et d’unicité, et un réel complexe, polymorphe et ininterprétable. Cette analyse prend appui sur une variété d’approches méthodologiques (la narratologie côtoie la psychanalyse, la philosophie, la sémiotique, les études de la réception ou encore les études actorales) et tire également profit de l’importante ressource documentaire disponible aux Archives Stanley Kubrick (University of the Arts London). Elle résulte d’une volonté d’exploiter les voies ouvertes ces dernières années par la recherche kubrickienne, notamment grâce au travail en archives, pour offrir une analyse textuelle enrichie par cet apport. Ainsi, des considérations extra-filmiques telles que l’étude de la persona du cinéaste ou du processus de production des œuvres, viennent compléter l’analyse textuelle des films eux-mêmes.

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