Réflexions sur quelques particularités du patrimoine musical juif

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2004

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Amnon Shiloah, « Réflexions sur quelques particularités du patrimoine musical juif », Confluences Méditerranée, ID : 10670/1.7st14q


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On peut définir le patrimoine musical juif comme une pluralité se manifestant au sein d’une unité culturelle. Il s’est constitué à partir de diverses traditions musicales qui forment le trésor commun à toutes les communautés de la diaspora et se fondent sur la cantillation biblique, les prières, les chants sacrés et profanes, les chants pour hommes et pour femmes, ceux du shabbat, des fêtes, des jours sanctifiés, bref de tous les événements qui marquent la vie de l’homme de sa naissance à sa mort. Le matériel littéraire sur lequel s’appuie ce patrimoine est extrêmement riche. Sacrées et profanes, créations modestes ou au contraire très élaborées se côtoient ou s’imbriquent, quelquefois de fort subtile façon. Si les chants synagogaux, les prières, la psalmodie biblique ont un dénominateur commun – la langue hébraïque –, il n’en va pas de même des chants profanes dont la caractéristique essentielle est la diversité et c’est alors la confusion linguistique et musicale de Babel.

The Jewish musical patrimony can be defined as a plurality manifesting itself as a cultural unity. It is made up of diverse musical traditions that form the stock that is common to all the communities of the Diaspora and that are based on biblical hymns, prayers, sacred and profane chants, chants for men and for women, those for the sabbath, festivals, holy days – in short, all of the important events that mark one’s life from birth to death. The literary material from which this patrimony stems is extremely rich. Sacred and profane, modest and elaborate creations are mixed together, sometimes subtly, sometimes overtly. While it is true that the hymns in the synagogues, the prayers and the biblical psalmody all have a common denominator – the Hebrew language – this is not at all the case for the profane music, where the defining factor is their diversity, where it is the linguistic and musical confusion of Babel that reigns.

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