Epic, Trauma, and Affective Practice in Carpentaria

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19 décembre 2022

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Meera Atkinson, « Epic, Trauma, and Affective Practice in Carpentaria », Pergola, pépinière de revues du Grand Ouest en libre accès, ID : 10.56078/motifs.866


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Résumé En Fr

This article draws on my concept of “cyclical haunting,” which describes the autonomous force of structural trauma in which traumatic transmissions feed into and out of individual and collective experience. I propose a new, related concept of “epic trauma” as the mode through which Carpentaria witnesses and testifies to historical trauma and its intergenerational transmissions. I argue that the spooked relationship between familial, community, and cultural-historical contexts in Wright’s masterpiece explicates pre-invasion relations circulating over time and across generations complicated by ingrained injustices, racist attitudes, and unethical Western practices and that Wright’s employment of the literary device of the (anti-colonial) epic is central to that project.I also consider Carpentaria through a traumatic-affective practice lens, focussing on the role of humour in sustaining an essentially tragic epic narrative. Margaret Wetherell describes affective practice as “the emotional as it appears in social life” (Affect and Emotion: A New Social Science Understanding, Los Angeles, SAGE Publications, 2012, p. 4). Viewing the text in terms of affective practice and considering humour enables a more nuanced understanding of how Wright crafts her blend of trauma testimony, affective agency, spirited resistance, and sophisticated homage to Aboriginal cultural life, both traditional and contemporary.

Cet article s'inspire de mon concept de « hantise cyclique », qui décrit la force autonome du traumatisme structurel dans lequel les transmissions traumatiques à la fois alimentent et sont produites par l’expérience individuelle et collective. Je propose un nouveau concept connexe, celui de « traumatisme épique », comme le mode par lequel Carpentaria témoigne du traumatisme historique et de ses transmissions intergénérationnelles. Les rapports effrayants entre les contextes familiaux, communautaires et historico-culturels dans le chef-d'œuvre de Wright s’expliquent par le fait que les relations pré-coloniales qui circulent dans le temps et entre les générations sont compliquées par les injustices systémiques, les attitudes racistes et des pratiques occidentales contraires à l'éthique. L'utilisation par Wright du dispositif littéraire de l'épopée (anticoloniale) est donc au cœur du projet narratif.Je considère également Carpentaria dans une optique de pratique affective traumatique, en me concentrant sur le rôle de l'humour dans l’élaboration d'un récit épique essentiellement tragique. Margaret Wetherell décrit la pratique affective comme « l'émotionnel tel qu'il apparaît dans la vie sociale » (Affect and Emotion: A New Social Science Understanding, Los Angeles, SAGE Publications, 2012, p. 4). Envisager le texte en termes de pratique affective et considérer l'humour permet une compréhension plus nuancée de la façon dont Wright élabore son mélange de témoignage de traumatisme, d’agentivité des affects, de résistance fougueuse et d'hommage à la vie culturelle aborigène, à la fois traditionnelle et contemporaine.

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