Entre invisibilité et hypervisibilité : la mondialisation dans la sociologie indienne

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2021

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Maitrayee Chaudhuri et al., « Entre invisibilité et hypervisibilité : la mondialisation dans la sociologie indienne », Diogène, ID : 10670/1.7u49r7


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Cet article tente à la fois de parler des nouvelles réalités empiriques en Inde que la mondialisation a introduites et d’explorer les raisons de l’hypervisibilité de certaines de ces réalités empiriques et de la négligence d’autres. Les deux questions liées que cet article pose à la sociologie indienne sont les suivantes : Pourquoi la montée en puissance de nouveaux espaces urbains, d’une classe moyenne en expansion et d’une culture de la consommation, propulsée par la mondialisation, a-t-elle attiré autant d’attention de la part de la sociologie indienne ? Et pourquoi la crise simultanée de la société rurale, la précarité du travail, la montée du nationalisme culturel et son sectarisme de clocher ont-ils été si peu pris en compte ? Les réponses aux questions ci-dessus, je suggère qu’elles peuvent être trouvées (i) dans les traditions intellectuelles dominantes de la sociologie indienne ; et (ii) dans ses pratiques locales quotidiennes. Cette double approche part du principe que la tentative de la sociologie indienne de s’adapter à la mondialisation ne peut être comprise en se limitant aux seules idées intellectuelles, mais qu’elle doit être appréhendée à travers les chemins désordonnés que le concept de mondialisation, comme d’autres concepts du Nord global auparavant, a empruntés pour arriver dans nos salles de classe, nos programmes d’études et notre sens commun.

This paper attempts to discuss the new empirical realities in India that globalization has ushered in and to explore the reasons for the hypervisibility of some of these realities and the neglect of others. The two linked questions that this paper asks of Indian sociology are: Why did a globalization propelled by the rise of new urban spaces, an expanding middle class, and a culture of consumption draw so much attention from Indian sociology? And why was the simultaneous crisis of rural society, the precarious nature of labour, and the rise of cultural nationalism and its parochial bigotry so little taken into account? The answers to the above questions I suggest may be found in (i) in the dominant intellectual traditions of Indian sociology; and (ii) its everyday local practices. This twofold approach stems from an understanding that Indian sociology’s tryst with globalization cannot be understood by a restricted focus on intellectual ideas alone but through the convoluted ways that the concept of globalization, like other concepts from the global north before, travelled into our classrooms, our syllabi and our common sense.

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