Langue et culture judéo-provençales chez Rabelais : Pourim et shuadit

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10 septembre 2015

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Marie-Luce Demonet, « Langue et culture judéo-provençales chez Rabelais : Pourim et shuadit », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.7ut7hm


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Bien que les études sur l’hébreu chez Rabelais soient maintenant nombreuses, les motifs de cet usage linguistique singulier restent encore incertains : révérence envers une langue supposée sainte et première, ou instrument linguistique de la dérision ? Les Quart et Cinquième Livres offrent bien plus de mots hébreux que les romans précédents, avec leur lot d’étrangeté, d’énigmaticité, d’exotisme mal identifié par les lecteurs de l’époque. L’épisode des Papefigues (Quart Livre), avec la mule Thacor et la punition humiliante infligée aux Milanais, s’expliquerait par un contexte de nouvelles persécutions antijudaïques en Provence comme en Italie. L’apparition de cette mystérieuse langue hybride (le judéo-comtadin ou « shuadit »), est illustrée par le Sermoun du Jussiou de Capentras tandis qu’une gravure de Sébastien Münster probablement connue de Rabelais est interprétable comme la représentation de rebelles «faisant la figue» à leurs bourreaux.

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