Miscarried innovation? The rise and fall of investment banking in Italy, 1860s-1930s

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2012

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Carlo Brambilla, « Miscarried innovation? The rise and fall of investment banking in Italy, 1860s-1930s », Entreprises et histoire, ID : 10670/1.7vgvho


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L’histoire des banques d’affaires italiennes peut se lire comme un processus évolutionniste d’innovation permettant aux banques de prendre pied dans le système financier en cours de construction et de s’adapter à l’évolution des marchés et des institutions, ceci principalement en réponse aux crises. Toutes les innovations financières n’ont cependant pas été guidées par des innovations institutionnelles et régulatrices, ce qui a obligé les banques à adapter leur stratégie aux risques et garanties avec lesquels elles devaient composer. Une segmentation permanente du système bancaire et la présence d’un important secteur bancaire public et parapublic ont freiné la croissance externe des banques universelles et limité leur capacité à collecter les dépôts. En réponse, les banques ont cherché à améliorer le marché financier mais elles se sont elles-mêmes exposées au risque de liquidité et aux crises financières. Une politique risquée en matière de crédit aboutit dans les années 1920 à transformer ces banques en quasi-holdings, une innovation organisationnelle qui conduisit à leur effondrement pendant les années 1930.

The development of Italian investment banking appears as an evolutionary process of innovation aimed at allowing big banks to establish roots in a newly emerging financial system and to adapt to the changes in markets and institutions, mainly in response to crises. Financial innovation, though, was not always expected and managed by ’regulative’ and ’institutional’ innovation, thus compelling banks to adapt their strategies to the specific kinds of guarantees and risks they can rely upon and have to cope with. The persistent segmentation of the banking system and the presence of large shares of non-contestable financial intermediaries limited universal banks’ external growth and curtailed their ability to collect resources. Big banks’ responses to those issues tended to increase capital markets weaknesses and instability, exposing the banks themselves to liquidity risks and financial crises. Hazardous credit policies and highly risky asset-liability management strategies adopted in the 1920s transformed universal banks into quasi-holding companies, an ’innovation’ in the pattern of investment banking that eventually led to their failure in the early 1930s.

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