Langue, pouvoir et violence culturelle

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2008

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Odile Schneider-Mizony, « Langue, pouvoir et violence culturelle », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.7vn2cg


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Résumé De Fr

Die Fragestellung erfordert zunächst die Klärung der Begriffspaare „Macht und Gewalt“, „Macht der Sprache“ und „kulturelle Gewalt“. Die übliche Debatte um Herrschaft und Sprache oder um sprachliche Manipulation durch den Staat wird zurückgestellt zu Gunsten der Zuwendung zur deutschen Sprachpolitik im beginnenden 21. Jahrhundert. Fokussiert wird die kulturelle Gewalt der Globalisierung, auf welche die Bundesrepublik mit neuem Sprachstolz zu reagieren versucht. Damit wirkt ihre Sprachenpolitik – Politik des DAAD, des Goethe-Instituts, die Kampagnen für Deutsch in Osteuropa – gegen die kulturelle Gewalt der Andersbestimmtheit. Die staatlich betriebene Wiedergewinnung der nationalen Ehre erfreut sich eines breiten Konsens innerhalb der kulturinteressierten Öffentlichkeit, der bis zum sogenannten Neo-purismus und einer neuen Identitätskonstitution führt. Zahlreiche wiederbelebte oder neu gegründete Sprachvereine und Sprachpflegeorganisationen steigern den Sprachwert der deutschen Sprache, indem sie ihm eine größere mediale Wahrnehmbarkeit verleihen.

Dans un premier temps sont rappelés le sens et le champ social des termes «pouvoir et violence», «langue du pouvoir» et «violence culturelle». Après l’avoir évoquée brièvement, on souhaite dépasser la discussion attendue sur la manipulation de la langue et du langage par le pouvoir. L’article examine un type de violence culturelle qui bénéficie de peu de visibilité, l’aliénation exercée par l’uniformisation langagière de la globalisation, à la perception de laquelle la RFA réagit depuis quelques années par une politique linguistique active des instances officielles, du DAAD à l’Institut Goethe. Les revendications de nombreuses sociétés de langage, associations citoyennes très présentes dans le discours social et médiatisé, sont le signe d’un retour de fierté linguistique qui n’est pas seulement mis en scène au niveau de l’État, mais qui jouit également d’une sympathie diffuse dans un large public, comme en témoignent le renouveau du purisme linguistique et le réaménagement des identités langagières.

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