La concordance des temps en espagnol moderne: Unité du signe, modes, subordination

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Gabrielle Le Tallec Lloret, « La concordance des temps en espagnol moderne: Unité du signe, modes, subordination », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.7w9dyj


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« Le maximum du comprendre, c’est une bonne théorie. » "Principes de linguistique théorique" de Gustave GuillaumePour tout hispaniste français formé par les grammaires françaises de la langue espagnole, la règle de la « concordance des temps » est une règle d’or, et à ce titre, elle fait partie de ces « normes » traditionnelles tyranniques, solidement ancrées dans l’enseignement de la syntaxe, alors que leur pertinence au regard de l’histoire de la langue ou de la réalité linguistique de l’espagnol n’a jamais été scientifiquement établie. L’étude de la concordance des temps dans la tradition grammaticale et linguistique espagnole témoigne d’une absence de théorisation : ce que l’on nous annonce comme une théorie de la concordance des temps, est, en réalité, un certain classement des effets de discours des temps verbaux. En assimilant temps verbal et temps vécu  le temps verbal appelé « présent » qu’il soit classé dans le mode « indicatif » ou dans le mode « subjonctif » fait toujours référence au temps présent de l’expérience , et en adoptant une méthode clairement référentialiste, on laisse de côté ce qui ressortit à la tâche du linguiste : éclairer les mécanismes profonds de la langue. Au cœur de cette étude, prend place la nouvelle théorie des modes et des temps de Gilles Luquet, en particulier l’oppposition entre un mode actualisant et un mode inactualisant, fondée sur l’observation du signifiant des formes verbales. Cette théorie, outre l’opportunité qu’elle offre de résoudre les difficultés qu’engendre la traditionnelle opposition entre mode « indicatif » et mode « subjonctif », permet de rendre compte des emplois du corpus, et de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le choix d’une forme ou d’une autre. Au sein du mode inactualisant, la langue espagnole ne contraint à aucun respect ou non-respect de la concordance des temps, mais elle autorise l’alternance en fonction du degré d’inactualité retenu. Ce livre abrite le contenu de l’étude inédite en vue de candidater à une Habilitation à Diriger des Recherches soutenue à l’Université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle le 5 décembre 2009, dirigée par le Professeur Gilles Luquet, sous le titre général Unité et diversité en Linguistique Hispanique – Morphosyntaxe de l’espagnol ancien et moderne : vers une linguistique du signifiant. Le titre original de l’étude inédite était Concordance des temps et non-concordance modale en espagnol moderne.

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