1 août 2007
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Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Kristel Amellal et al., « Témoignage d'un ancien cheminot, monteur électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur le centre d'apprentissage et sa carrière professionnelle », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.7wss1d
Originaire de Sénas l'informateur, qui devait devenir agriculteur, entreprend une vie cheminote suite à des problèmes familiaux. Il entre aux ateliers SNCF d'Arles en tant qu'apprenti en 1947. Il explique le dépaysement brutal de son arrivée à Arles. Eloigné de sa famille et de ses amis, il met du temps à s'adapter au monde ouvrier, qu'il apprend par la suite à apprécier. Il détaille le déroulement des trois ans d'apprentissage (le métier d'électricien, le métier d'ajusteur et celui de tourneur ou fraiseur). L'informateur devient ouvrier monteur électricien. Il explique que le passage entre cette formation et le travail aux ateliers est assez difficile et décrit les équipes des ateliers d'Arles et leurs travaux bien définis (bobineur, ajusteur, tôlier, etc.). L'informateur raconte son placement dans le service d'entretien des machines des ateliers où il travaille seul sur tout l'entretien électrique de la chaudronnerie de fer. Il dit s'être toujours bien entendu avec les autres cheminots et raconte le travail au quotidien : l'obligation de pointer, l'accumulation des retards entraînant une baisse de salaire, les outils utilisés, la difficulté du travail à la chaudronnerie de fer, le bruit ambiant et les effets sur la santé des ouvriers de cette section.