The French Medicine Agency After The Mediator Scandal: Crises And Institutional Restoration L’Agence française du médicament après le scandale du Mediator: Crises et travail de restauration institutionnelle En Fr

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30 juin 2023

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Étienne Nouguez et al., « L’Agence française du médicament après le scandale du Mediator: Crises et travail de restauration institutionnelle », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/anso.232.0327


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Résumé En Fr

This article analyzes the “institutional restoration work” (a set of actions and measures) deployed by the French National Agency for the Safety of Medicines (ANSM) to restore its reputation and regulatory power, which were severely damaged in 2011 by the Mediator scandal. A study of the transformations in its relations with other European agencies, pharmaceutical companies, patient and doctor associations and the media shows that it has deepened its interdependence with a growing number of stakeholders. The co-optation of new stakeholders (victims’ associations, drug users and medical practitioners) has reconfigured these relationships, distancing those that were once central (pharmaceutical companies and key opinion leaders). Finally, the Agency has integrated, into its traditional approach to the regulation of biomedical risks, a consideration of the socio-political risks inherent in an increasingly complex environment.

Cet article analyse le « travail de restauration institutionnelle » (ensemble d’actions et dispositifs) effectué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour redorer sa réputation et son pouvoir de régulation durablement mis à mal en 2011 par le scandale du Mediator. L’étude des transformations de ses relations avec les autres agences européennes, entreprises pharmaceutiques, associations de patients et de médecins et les médias montre qu’elle a approfondi son interdépendance avec un nombre croissant de parties prenantes. La cooptation de nouvelles parties prenantes (associations de victimes, usagers de médicaments et médecins-praticiens) a ensuite reconfiguré ces relations et mis à distance celles qui étaient autrefois centrales (entreprises pharmaceutiques et key opinion leaders). Enfin, l’Agence a intégré les risques sociopolitiques, inhérents à un environnement de plus en plus complexe, à son approche traditionnelle de la régulation des risques biomédicaux.

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