« Langage intérieur et small stories. Des activités narratives endophasiques ? »

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2020

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Stéphanie Smadja, « « Langage intérieur et small stories. Des activités narratives endophasiques ? » », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.7xf8tr


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La capacité et les difficultés à comprendre des récits ont été très étudiées ces dernières années d’un point de vue neuroscientifique, notamment dans le cadre de théories anglosaxonnes liées à la Theory of mind. Peu de chercheurs se sont finalement consacrés à la question de la création de récits et d’histoires, qui semble pourtant relever de l’une des fonctions typiques du cerveau comme des fonctions positives du langage intérieur. Les questions sont nombreuses : créons-nous des grands ou des petits récits à travers les pratiques du langage intérieur ordinaire ? Est-ce que la notion de small stories a du sens dans un contexte endophasique ? Selon Gabriel Bergounioux, le langage intérieur représente « l’envers » de la linguistique, et suppose des instruments radicalement différents des outils utilisés pour analyser les échanges extériorisés. Dans le cadre du programme interdisciplinaire Monologuer, initié en 2010, nous comparons des représentations et restitutions de langage intérieur sous forme artistiques et des pratiques ordinaires, afin d’étudier l’endophasie. Nous recueillons à partir d’un protocole de recherche créé en 2014 des échantillons les plus proches possible du langage intérieur, pour pouvoir les analyser d’un point de vue notamment linguistique (113 participants en octobre 2018). Ainsi est-il possible d’envisager les questions évoquées précédemment dans un cadre endophasique. Existe-t-il des small stories en parole intérieure ? Si oui, pourquoi ? Comment les définir ?

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