The sea coconut Le coco de mer, premier migrant de l’océan Indien En Fr

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1 juin 2019

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Arlette Giraut-Fruet, « Le coco de mer, premier migrant de l’océan Indien », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.7z7opb


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Résumé En Fr

The sea coconut is the oldest migrant of the Indian Ocean, the first that had the people on the shores where it landed assume that there were fabulous, faraway lands that they knew nothing about. Weighting between fifteen and twentyfive kilos, it is the biggest and heaviest fruit in the world : how could it not fuel legends ? Coming from the Seychelles, but collected on the beaches of the Maldives, of the Malabar coastline, and of Eastern Africa among others, guided by random winds and currents, the sea coconut has explored an indianoceania it was the only one to glimpse. Like a proto-geographer, it sketched the doted outlines of a possible world beyond the horizon, suggesting unknown maritime routes that it was the only one to have followed. Or was it coming from seaforest growing in the depths of the sea ? Might it also have precious magical and therapeutic virtues ? Its suggestive feminine shape also had it stand for the wonder of a strange « life seed ».

Le coco de mer est le plus ancien migrant de l’océan Indien, le premier à avoir laissé supposer, sur les rivages où il venait s’échouer, qu’il existait des pays fabuleux, dont on ne savait rien. Il pèse entre quinze et vingt-cinq kilos, c’est le fruit le plus gros et le plus lourd du monde, comment n’aurait-il pas fait naître les légendes ? Originaire des Seychelles, mais ramassé sur les plages des Maldives, de la côte Malabar, de l’Afrique orientale ou d’ailleurs, il a longtemps exploré, au hasard des vents et des courants, une Indianocéanie qu’il était seul encore à entrevoir. Sorte de géographe avant la lettre, il dessinait en pointillés les contours d’un monde possible au-delà de l’horizon, laissait soupçonner des routes maritimes inconnues de tous, et que lui avait suivies pourtant. À moins qu’il ne vînt de forêts marines qui croissaient dans les profondeurs ? Peutêtre aussi était-il doté de pouvoirs magiques ou thérapeutiques précieux ? Peut-être, par ses formes féminines et suggestives, incarnait-il également une étonnante « graine de vie » ?

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