Fréjus : des fours pour cuire des jarres et leur diffusion du XVIe au XVIIe siècles

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19 novembre 2014

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Jars, Storage

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Henri Amouric et al., « Fréjus : des fours pour cuire des jarres et leur diffusion du XVIe au XVIIe siècles », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.7zt0zd


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Résumé En Fr

The main role of the workshops of Frejus in the history of the ceramics of Provence is well known in the written sources by the beginning of the 16th century. Thanks to the sub marine discoveries, the diffusion of these products offers the image of a dynamic industry. In 2004, the excavation of the extra mural workshops, close to the medieval quarter of Bourguet shed light to the Frejus’ potters industry. The presence of stamped jars in the wasters of kilns eye witnessed of aproduction of voluminous containers. The criteria which make them different of those of Biot, are the high quality of lead glaze, as well as the stamps. By the 16th century the jars have nominal marks and initial letters of the groups of craftsmen, as well as religious symbols or decorative ones which become progressively simple and reduced in number by the time. The corpus established, offers a panel of models and names of potters unknown until now. The investigation brought out in museums, archaeological deposits and private collections allow stressing cartography. The diffusion of jars is widespread according to their use in the regions of olive oil production in Provence Languedoc and in Corsica.

Le rôle majeur des ateliers de Fréjus dans l’histoire de la céramique en Provence est bien reconnu par les sources écrites dès le début du XVIe s. Grâce aux découvertes sous-marines, la diffusion de ses produits, donne l’image d’une industrie dynamique. En 2004, la fouille des ateliers extra-muros, près de la porte du quartier médiéval du Bourguet, éclaire d’un jour nouveau l’artisanat fréjussien. La présence de jarres estampillées dans les comblements des fours, confirme une production de gros contenants. Les critères qui les différencient de ceux de Biot, sont la qualité de la glaçure au plomb et les estampilles. Dès le XVIe s. les jarres portent des marques nominales et des initiales d’association d’artisans ainsi que des symboles religieux ou décoratifs qui se simplifient et se réduisent au fil du temps. Le corpus réuni aujourd’hui, fournit un panel de modèles et de noms d’artisans jusque là inconnus. L’enquête conduite dans les musées, les dépôts archéologiques et les collections privées permet de dresser une cartographie de la diffusion des jarres, dont la dispersion semble liée à leur usage dans les zones de production de l’huile d’olive, dans le Midi et la Corse.

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