Le méta-projet, retour d'expérience d'une analyse secondaire

Fiche du document

Date

8 novembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Citer ce document

Marie Huyghe et al., « Le méta-projet, retour d'expérience d'une analyse secondaire », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.7zv0uv


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Le « Méta-projet » (« Mutualisation et méta-analyse de corpus qualitatifs sur les mobilités quotidiennes dans les territoires dépendants de l'automobile »), menée entre août 2017 et février 2019 au laboratoire CITERES de l'Université de Tours, se donne pour objectif de réinvestir six programmes de recherche portant sur les mobilités spatiales quotidiennes réalisés au cours des dix dernières années par des chercheurs du laboratoire. Trois axes de recherche sont investigués : Axe 1-Formes et systèmes de mobilité ; Axe 2-Vécu et représentations du déplacement ; Axe 3-Apprentissages, potentiel de changements de pratiques et freins, temporalités du changement. Font partie du méta-projet sept chercheurs et un cartographe, qui ont la particularité d'avoir tous participé à la collecte ou la production de certaines des données mutualisées dans le cadre des différents programmes. Le méta-projet repose sur l'analyse secondaire d'une partie des matériaux produits au cours des six recherches, soit un peu plus de 250 entretiens et une centaine d'enquête par suivi GPS. En outre, les chercheurs "secondaires" étant tous chercheurs "primaires", producteurs d'une partie des matériaux, on considère le méta-projet comme une expérience de "mutualisation". Ce projet est sous-tendu par différents objectifs : en amont, une volonté d'archiver nos données et de constituer un "fond commun" au laboratoire ; un souci d'expurger un matériau insuffisamment valorisé au cours des différents programmes (valoriser l'existant plutôt que faire un nouveau terrain) ; le souci de mettre en regard et en discussion des résultats obtenus dans des recherches trop cloisonnées ; mettre en chantier de nouvelles hypothèses, engager une dynamique collective et avancer sur des questions vives. La mise en commun de données de recherche pose des questions éthique, juridique, déontologique, qui ont fait l'objet de nos réflexions pendant la première phase du projet et sont synthétisées dans un rapport (Huyghe et al, 2018). Nous souhaitons ici aborder les questions méthodologiques que pose la réanalyse des données. Deux questions majeures se sont présentées à nous au début de l'analyse secondaire, auxquelles nous répondons dans ce papier : 1/ Au vu des données à notre disposition, peut-on faire de l'analyse secondaire ? 2/ Méthodologiquement, comment fait-on de l'analyse secondaire ?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en